
Je me souviens de Roland, qui était sans famille, sans métier, qui trainait dans la rue, qui allait dormir à l’hospice de Lille, dans un lieu où ce n'était pas facile. il venait sonner chez moi, il était là avec une belle cravate, avec une belle coiffure, il sonnait. Evidemment j’avais du travail. Roland m’a tellement appris à m’arrêter à ne pas faire quelque chose pour lui, à être là, avec lui et une tasse de café. Roland m’a appris à me débarrasser du faire, de tout ce que je pouvais faire, pour être avec lui.