
Accompagnant éducatif et social, un métier du quotidien, très polyvalent
Après des études en informatique, et alors qu’il est en service civique auprès de personnes ayant un handicap, Thomas H. décide de se former, avec L’Arche, au métier d’accompagnant éducatif et social. Un changement de voie radical qu’il ne regrette absolument pas.
Que dirais-tu de ton nouveau métier d’accompagnant éducatif et social (AES) ?
L’accompagnant éducatif et social est un métier du quotidien, très polyvalent : du soutien psychologique à l’éducatif, en passant par le soin. Il s’agit d’un métier varié dans la mesure où il donne aussi la possibilité de travailler dans des structures différentes : j’ai travaillé en maison de retraite, en soins à domicile et aujourd’hui à l’AFAPEI de Calais, dans un foyer de vie pour personnes en situation de handicap mental.
Sur le terrain la mission est très enrichissante. Jamais un jour n’est pareil, et tous les jours j’apprends quelque chose de nouveau. Dans le secteur du handicap par exemple, les personnes autistes ont des besoins radicalement différents de personnes qui auraient un autre handicap. C’est un métier qui requiert de la flexibilité et qui est au coeur de l'action en permanence.
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Qu’est-ce qui t’as décidé à changer de métier ?
Je faisais une licence en informatique et mon quotidien devenait redondant, c’était chaque jour la même chose. Lorsque j’ai fait mon service civique à L’Arche, cela m’a convaincu : avec les personnes qui ont un handicap, je peux être moi-même.
Travailler avec des personnes handicapées me donne la possibilité de faire plein de choses différentes : monter un projet, faire une sortie, approfondir la question du soin. Il y a tellement à faire !
Avec les personnes qui ont un handicap, je dois prendre le temps d’expliquer et gagner leur assentiment, mais dans 90 % des cas elles sont partantes. Dans le quotidien que je partage avec elles, il y a une dynamique, une gaîté qui me plait. Elles ne se prennent pas la tête pour rien. C'est une joie de partager une vie simple ; d'oublier un peu la société si complexe.
Alors, pourquoi décider d’arrêter ma licence d’informatique pour un métier où je serais payé moins ? Pour ne pas aller au travail avec des pieds de plomb, tout simplement.
Pour changer de métier, tu as suivi une formation en alternance, pourquoi ?
Si je choisissais de continuer à vivre auprès des personnes handicapées, je devais me former bien sûr. Pour bien faire, il y a des choses qu’il faut connaître. J’avais 23 ans et cela faisait deux ans que j’étais volontaire à L’Arche ; je suis donc passé en contrat de professionnalisation et j’ai suivi la formation AES au centre de formation de L’Arche.
Il ne faut pas nier qu’en terme de rythme, ce n’était pas facile : entre le boulot et la formation, il faut s’accrocher. Mais après deux mois on prend le rythme et franchement, je conseille l’alternance.
Que peux-tu dire de la formation que tu as suivie ?
Le vrai plus de la formation d’AES du centre de formation de L’Arche, c’est qu’elle nous a pris chacun « là où nous en étions » : la majorité des stagiaires de la formation avaient en effet déjà une expérience passée. Nous avions tous plus de 20 ans, et arrivions avec des compétences acquises. C’est important de revoir les bases, bien sûr, mais au centre de formation de L’Arche on est allé beaucoup plus loin. Je suis aujourd’hui en train de faire une VAE d’éducateur spécialisé, et je réalise qu’il y a plein de choses que je sais déjà grâce à la formation.
Le fait que l’on soit avec des stagiaires venant d’autres structures permet de voir ce qui se fait ailleurs. Cela nous aide à nous remettre en question sur nos pratiques. J’ai vu que l’on pouvait faire les choses différemment, et que ça marche ! J'ai vu qu'il ne faut surtout pas avoir peur d'essayer des choses différentes, voire à contre-courant, tant que la personne est au cœur du projet.
Les intervenants de la formation étaient vraiment de qualité, à l’écoute, avec une vraie expérience du terrain. On a pris du temps sur plein de sujets. On vivait quelque chose dans la formation.
Aujourd’hui, si j’ai des questions à poser, je sais que je peux me tourner vers les anciens de ma promotion.
À ceux qui hésitent à suivent la formation d’AES je dirais : qu’ils ne se stressent pas ! S’ils suivent les cours et les recommandations de l’équipe pédagogique, ils y arriveront. Sur les trois dernières années, y a 98 % de réussite aux examens.
AG
Date limite d’inscription pour l’année 2021 : 30 septembre 2020
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