Ton trauma crânien avait fait de toi une personne à part. Ta personnalité hors du commun avait fait de toi l'un de mes amis. Ton handicap, loin d'être léger, avait fait de toi l'un de ces êtres qui attirent les regards d'effroi de ceux qui ne veulent pas voir le monde dans sa réalité. Moi, je n'aimais rien tant qu'aller au resto avec toi, comme si de rien n'était, et t'imposer dans leurs vies par ton humanité si riche, si profonde, ton courage si surhumain. Guillaume K., je suis tellement heureuse de t'avoir connu, tellement triste de t'avoir accompagné au cimetière en juillet 2013.