
Quand vous m’avez proposé d’être la marraine de l’Arche, je me suis sentie bouleversée et je ne savais pas pourquoi, je ne comprenais pas d’où venait une réaction aussi disproportionnée. Jusqu’ici, il y avait un fossé entre moi et les personnes handicapées et en même temps, je me sentais très attirée. [...] J’ai dit ‘oui’ parce que mon passage à L’Arche ici m’a complètement débloquée ; pour moi, il n’y a pas de barrière, c’est fini. Cela s’ouvre complètement, tout le pouvoir que je donnais encore inconsciemment aux nazis à cessé de me paralyser. C’est grâce à l’Arche, c’est grâce à vous !
Nous faisons partie d’une même famille, une même famille humaine. Et pour créer une telle famille, il est important de tenir compte de nos blessures et de ne pas faire semblant de ne pas les voir !
Etre la marraine de l’Olivier va pour moi bien au-delà des mots...
Au début, c’était pour moi un honneur. Désormais, je le vis comme une bénédiction, c’est une gratitude, parce que c’est vous qui appelez en moi ce témoignage...