
Je n’avais pas d’objectif particulier en commençant mon volontariat et je ne connaissais pas L’Arche ni le monde du handicap. Je recherchais plutôt une expérience humaine forte, j’avais envie d’être déplacé intérieurement. Et c’est ce qui s’est passé mais pas du tout comme je le pensais.
Au début je cherchais à tout contrôler. Par exemple, parmi les personnes accueillies de mon foyer, il y en a une qui ne parle pas et parfois, pour dire quelque chose, elle tape. Après une période de progrès, elle a cessé de taper et on a pensé que c’était fini. Malheureusement, après quelques temps, elle a recommencé, cela m’a énormément énervé ! Petit à petit, j’ai appris non pas à contrôler, mais à accepter cette personne telle qu’elle est chaque matin, comme un don.