Le conseil d’administration de la fédération de L’Arche en France a officiellement désigné Jean Gaeremynck comme son nouveau président le 9 octobre dernier, à l’issue de son Assemblée générale annuelle. Il prend la suite de Bernard Bresson, président depuis 2012 et est mandaté pour six ans renouvelables.
Jean Gaeremyck est conseiller d’État depuis 1980, actuellement président de la section des finances du Conseil d’État (jusqu'à fin 2021). Au cours de sa carrière, il a exercé différentes fonctions au sein de cabinets et directions ministérielles dans des ministères sociaux, travaillant principalement sur les politiques de coopération, d'intégration, d'asile, d'emploi et de formation professionnelle. "Associé à la conception et à la mise en oeuvre de ces politiques publiques, j’ai pu mesurer combien leurs dispositifs, aussi puissants soient-ils, ne suffisent jamais à étancher la soif d’accompagnement personnel des personnes auxquelles elles s’adressent. D’où le rôle essentiel des associations dans la manifestation de la fraternité au quotidien", précise-t-il dans un message adressé aux membres de L'Arche. Jean Gaeremynck a croisé le chemin de L’Arche lorsque, en tant que directeur de la population et des migrations, il s'est occupé des autorisations de travail des volontaires internationaux. Il a également participé à une table-ronde du colloque "Fragilités interdites ?" en 2016 organisé par L'Arche avec d'autres associations, intervenant sur l'accueil des migrants, en tant que président de L'Ofpra.
Parallèlement, il a été administrateur des Scouts et Guides de France et de l’association des cités du Secours Catholique. Il est toujours président de la fondation Christian Aurenche, qui oeuvre à la prévention et aux soins dans les villages du nord du Cameroun.
« Je suis vraiment heureux de rejoindre L’Arche car je sens que c’est une organisation en mouvement, explique-t-il. Je suis motivé par sa stratégie de développement avec plusieurs projets de création de nouvelles communautés. Je suis aussi attaché à sa dimension internationale et à son souci d’ouverture et de dialogue avec la société », précise-t-il.